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Guinée-Bissau. « Embaló a une conception autoritaire du pouvoir »

Entretien · Les Bissau-Guinéens sont appelés aux urnes le dimanche 23 novembre. Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits humains (LGDH), s’inquiète d’une situation dégradée dans le pays, que ce soit dans le domaine des droits humains ou sur le plan politique.

L'image montre une scène d'un concert ou d'un rassemblement en plein air, où un grand nombre de personnes est rassemblé devant un podium. Au premier plan, deux artistes sont sur scène, l'un chantant et l'autre en mouvement, tous deux vêtus de vêtements décontractés, avec des chapeaux et des bandanas. Derrière eux, une mer de spectateurs se tient en arrière-plan, illuminée par d'innombrables lumières de téléphones portables levés, créant un effet scintillant dans la nuit. L'atmosphère est électrisante, avec des couleurs vives provenant des vêtements des membres du public et des affiches. Des banderoles et des drapeaux sont également visibles, ajoutant à l'ambiance festive et engagée de l'événement.
Le président Umaro Sissoco Embaló en campagne à Bafatá, le 18 novembre.
© Page Facebook Général Umaro El Mokhtar Sissoco Embalo.

Les Bissau-Guinéens sont appelés aux urnes dimanche 23 novembre pour les élections générales. Fait inédit, l’historique Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), qui a mené le pays à l’indépendance en 1973, ne présentera pas de candidats. La Cour suprême a rejeté la participation de sa coalition, le Plateforme de l’alliance inclusive-Terra Ranka (PAI-Terra Ranka), au motif qu’elle avait déposé son dossier trop tard, le 19 septembre, alors que la date limite était le 25. Un autre parti qui a gouverné dans le passé, le Parti du renouveau social (PRS), a été également empêché de concourir. La Cour suprême a rejeté le dossier de sa coalition, l’Alliance patriotique inclusive (API-Cabas Garandi), au motif, cette fois, que certains partis étaient membres d’autres coalitions.

Acquise au président Umaro Sissoco Embaló, la Cour suprême lui a pavé la voie vers un deuxième mandat. À moins que Fernando Dias, candidat indépendant issu du PRS et soutenu par le PAIGC, ne crée la surprise... Quoi qu’il en soit, la non-participation à la présidentielle du PAIGC et de son très populaire président, Domingos Simões Pereira, pourrait présager une crise postélectorale.

Une large victoire du président Embaló aux législatives, scénario probable, pourrait lui donner les coudées franches pour modifier la Constitution ou en faire adopter une nouvelle. L’actuelle Loi fondamentale, issue en 1993 de la transition démocratique, est semi-présidentielle – à l’inverse d’une majorité de régimes, présidentiels, en Afrique de l’Ouest – et elle confère beaucoup de pouvoirs à l’Assemblée nationale, qui désigne le Premier ministre. Elle a survécu à de nombreux coups d’État et à une guerre civile, mais pourrait ne pas survivre à un deuxième mandat d’Embaló. Ce dernier s’est d’ailleurs employé, par diverses manœuvres, à en paralyser les institutions pour gouverner sans contre-pouvoirs.

Embaló se méfie de l’armée, bien qu’il ait pris le pouvoir avec son soutien. Cette dernière avait de fait coupé court au contentieux électoral de 2019-2020. Il sait trop bien que les allégeances sont mouvantes, surtout quand les rivalités s’intensifient pour la maîtrise de divers trafics, dont celui de la cocaïne. Fin politicien, il a su habilement instrumentaliser cette instabilité politique chronique pour paralyser une Assemblée dominée par le PAIGC. Il l’a dissoute après la tentative de coup d’État de 2022, puis de nouveau après une autre tentative – qui laisse certains observateurs dubitatifs –en 2023. Il n’a pas jugé utile d’organiser de nouvelles élections législatives anticipées depuis, préférant ne pas s’exposer à une nouvelle défaite tant que le PAIGC était dans la course. Le pays vit donc sans assemblée depuis deux ans.

Dans ce contexte électoral tendu, les droits fondamentaux sont mis sous pression. C’est ce qui inquiète le plus Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits humains (LGDH). Sous la présidence d’Embaló certaines pratiques se sont généralisées, comme le kidnapping et le tabassage des voix critiques – journalistes, hommes politiques ou activistes. Bubacar Turé a lui-même failli en faire les frais en avril.

« Les discours de haine religieuse et ethnique prolifèrent »

Tangi Bihan : Que pensez-vous du rejet par la Cour suprême des candidatures des coalitions PAI-Terra Ranka et API-Cabas Garandi ?

Bubacar Turé.
Bubacar Turé.
© DR

Bubacar Turé : De mon point de vue, la décision de la Cour suprême est politique. Elle avait fixé la date limite de dépôt des dossiers au 25 septembre et le PAI-Terra Ranka a déposé son dossier le 19. Comment peut-on dire que c’est trop tard ? La Cour a prétendu qu’il lui fallait huit jours pour analyser les candidatures, ce qui menait au-delà du 25 septembre. Mais c’est un faux argument car la loi électorale dispose clairement que l’examen des candidatures débute après la date limite de dépôt des dossiers. L’argument pour le rejet du dossier de la coalition API-Cabas Garandi est tout aussi fallacieux.

La Cour suprême est instrumentalisée par le pouvoir pour éliminer les adversaires politiques de poids qui peuvent battre le président Embaló. En rejetant ces candidatures, elle a rendu un très mauvais service au pays. C’est grave pour la démocratie. Cela porte atteinte au droit des citoyens de choisir librement leurs représentants et alimente l’instabilité dans un pays où les institutions sont déjà fragiles.

Tangi Bihan : Comment se déroule la campagne électorale ?

Bubacar Turé : Le climat est tendu. Les discours de haine religieuse et ethnique prolifèrent, notamment entre les deux principaux candidats. Cela nous inquiète car ces discours portent atteinte à la cohésion sociale et à la cohésion de la nation. On lance un appel aux acteurs politiques : abandonnez ces discours car cela peut nous conduire à une crise postélectorale et à des violences.

Par ailleurs, le régime ne semble pas prêt à accepter le résultat des élections s’il ne gagne pas. Tout montre qu’il ne veut pas d’un processus électoral démocratique et qu’il ne voudra pas abandonner le pouvoir s’il perd.

Tangi Bihan : Pourquoi dites-vous cela ?

Bubacar Turé : Parce que les institutions démocratiques et judiciaires sont manipulées ; elles sont toutes soumises au pouvoir en place. S’il y a un contentieux électoral, ce sera à la Cour suprême de le régler. Mais cette Cour n’est pas indépendante, elle est au service du régime. La manière dont elle a refusé les candidatures des principaux partis le montre. On a un gros problème de transparence dans le processus électoral.

Tangi Bihan : La justice bissau-guinéenne avait la réputation d’être plutôt indépendante. Que s’est-il passé sous Embaló ?

Le pouvoir a organisé un coup d’État institutionnel pour contrôler tout le système judiciaire. En novembre 2023, des hommes armés ont attaqué la Cour suprême, ils ont forcé son président à la démission1. Ensuite, le président de la Cour suprême par intérim a suspendu et démis plusieurs magistrats. La justice n’est donc plus indépendante ; elle est sous la coupe du pouvoir politique.

« Ils ont pris le contrôle des institutions par la force »

Tangi Bihan : En décembre 2023, le président Embaló a dissous l’Assemblée nationale dominée par le PAIGC en dénonçant une tentative de coup d’État. Qu’en pensez-vous ?

Bubacar Turé : Le siège de la police judiciaire avait effectivement été attaqué par des militaires, mais on ne peut pas considérer cela comme une tentative de coup d’État. La justice militaire ne l’a d’ailleurs pas qualifié comme tel : les responsables ont été condamnés pour désobéissance et séquestration, mais pas pour coup d’État. Le président s’en est servi comme d’un prétexte pour dissoudre l’Assemblée de manière inconstitutionnelle et démettre le gouvernement. La Constitution prévoit qu’en cas de dissolution il faut organiser les élections législatives dans les trois mois, or cela fait maintenant presque deux ans qu’on est sans Assemblée, avec un gouvernement censé gérer les affaires courantes.

De plus, en cas de dissolution de l’Assemblée, la loi prévoit que les commissions permanentes continuent de fonctionner et que les députés restent en place jusqu’au prochain scrutin. Mais le pouvoir a orchestré un deuxième coup d’État institutionnel en destituant Domingos Simões Pereira, le président de l’Assemblée, pour le remplacer par le deuxième vice-président. Ils ont pris le contrôle des institutions démocratiques du pays par la force.

Tangi Bihan : Craignez-vous que le président Embaló ne change la Constitution après les élections ?

Bubacar Turé : La Constitution de la Guinée-Bissau2 n’est pas seulement un texte juridique. Elle représente une conquête historique issue des luttes démocratiques qui ont mis fin au régime autocratique de Nino Vieira3. Toute volonté de révision constitutionnelle doit donc faire l’objet d’une extrême responsabilité et d’une grande transparence.

Cette volonté de changer la Constitution nous préoccupe. C’est pour préparer cela que le pouvoir a éliminé de la course les potentiels vainqueurs des élections législatives. Le parti d’Embaló [le Mouvement pour l’alternance démocratique, Madem] risque de remporter presque tous les sièges car c’est le seul parti politique qui pourra présenter un candidat dans chacune des vingt-neuf circonscriptions électorales. Les autres petits partis ne seront présents que dans quelques circonscriptions. Le Madem sera seul dans huit circonscriptions, ce qui lui assure déjà trente députés sur cent-deux. C’est presque une élection monopartite. On n’a jamais vu cela dans l’histoire de notre démocratie.

Embaló a une conception autoritaire du pouvoir, qui, dans son imaginaire, ne peut pas être partagé. Pour lui, le pouvoir ne doit être détenu que par une seule personne : le président de la République. Ce dernier doit être le chef du gouvernement, du Parlement, des tribunaux. C’est cela, sa conception. Vu le contexte, son parti va gagner les élections législatives et il risque de changer la Constitution pour mettre en place un système qui concentrera les pouvoirs entre ses mains. Cela réduira la marge de manœuvre de l’opposition et pourrait réduire, plus largement, l’espace civique. Nous sommes inquiets.

« Ce pouvoir n’aime pas les libertés fondamentales »

Tangi Bihan : Comment analysez-vous la situation des droits humains aujourd’hui dans le pays ?

Bubacar Turé : Elle est catastrophique dans tous les domaines. Ce pouvoir n’aime pas les libertés fondamentales, notamment la liberté de la presse et la liberté d’expression. Plusieurs journalistes ont été arrêtés, enlevés et brutalisés.

Depuis qu’Embaló est au pouvoir, la radio Capital FM a été attaquée deux fois4. Le journaliste António Aly Silva [qui dirige le blog très suivi Ditadura do Consenso] a été arrêté et agressé en 20215 L’an passé, quatre journalistes ont été agressés par la police dans l’exercice de leurs fonctions. Les journalistes portugais ont été expulsés peu avant le début de la campagne électorale6 et, juste avant cela, le correspondant local de la Radio-télévision portugaise (RTP), Waldir Araújo, a été brutalement agressé7 par des inconnus qui l’ont accusé de ternir l’image du pays. Ces agressions restent toujours impunies ; il n’y a pas d’enquête. Cela montre que l’État n’est pas en dehors de ces attaques. Ce sont des milices du pouvoir, rattachées à la présidence, qui enlèvent et brutalisent les journalistes.

Mais ils ne sont pas les seuls à être agressés. Fin octobre, l’ancien président de la LGDH, l’avocat Luís Cordeiro Vaz Martins, a été enlevé à son bureau et tabassé. La semaine dernière, l’artiste Marcolino Braima Bala a subi le même sort. Des militants politiques et de la société civile sont régulièrement arrêtés alors qu’ils tentent d’organiser des manifestations. En mai 2024, 93 membres du Front populaire, une organisation citoyenne, ont été arrêtés et torturés8 au ministère du l’Intérieur. Des dirigeants de différents partis politiques ont aussi été arrêtés lors de marches de protestation et d’autres activités en faveur des droits humains. Tous ces gens sont emmenés au ministère de l’Intérieur, où ils sont soumis à des sessions de torture. Le ministère de l’Intérieur est devenu un centre de torture.

Ceux qui pratiquent ces tortures sont masqués et tout cela est filmé. On frappe violemment les gens, on leur demande qui finance leurs activités, pourquoi ils insultent le président de la République, pourquoi ils manifestent, s’ils sont au service des leaders de l’opposition, etc. Puis on les frappe encore. Plusieurs personnes ont dû être hospitalisées après cela, en Guinée-Bissau ou même à Dakar ou à Lisbonne.

« Des personnes armées sont venues pour m’enlever »

Tangi Bihan : Vous-même avez été visé par des menaces en avril. Vous avez dû vous cacher, et le gouvernement a menacé de dissoudre la LGDH après que vous avez déclaré que des personnes mouraient dans les hôpitaux à cause de séances d’hémodialyse réalisées dans de mauvaises conditions…

Boubacar Turé : À la LGDH, on fait le monitoring du système de santé. Nous avions connaissance de cas de décès parmi des personnes traitées par hémodialyse. Durant un événement organisé par le réseau des journalistes pour la santé, j’ai suggéré aux journalistes d’enquêter sur cette information qu’on avait. Le pouvoir s’est fâché. Il a considéré que c’était du mensonge, du sabotage. Des personnes armées sont venues chez moi de manière illégale9, sans ordonnance judiciaire, pour m’enlever et m’emmener au ministère de l’Intérieur. Par chance, je n’étais pas là : j’étais en mission à l’intérieur du pays. J’ai donc dû chercher un lieu sûr pour ma sécurité et j’ai passé presque deux semaines hors de chez moi.

Peu de temps après, presque tous les techniciens responsables des hémodialyses ont été envoyés au Maroc pour y suivre une formation, ce qui confirme qu’il y avait bien des problèmes nécessitant une intervention urgente.

J’ai ensuite dit au procureur de se charger de mon dossier et que, si je devais être mis en cause, je le sois de manière formelle. C’est ce qu’il a fait. Le ministère de la Santé a porté plainte et une procédure judiciaire est en cours. Je suis actuellement en situation de termo de identidade e residência terme d’identité et de résidence », une forme de contrôle judiciaire allégé] : je peux voyager mais quand je sors du pays, je dois le notifier au ministère public via mes avocats. Quand je suis allé à Lisbonne dernièrement, ils ont essayé de me bloquer à l’aéroport, mais ils m’ont finalement laissé partir.

Tangi Bihan : Ces pressions concernent-elles la LGDH dans son ensemble ?

Bubacar Turé : Je suis signalé dans tous les services de sécurité comme un ennemi du pouvoir. Mes collègues et moi subissons des menaces en permanence. Cela ne nous empêche pas de faire notre travail, mais nous sommes en danger.

« Une ingérence inacceptable de l’armée dans le judiciaire »

Tangi Bihan : L’armée est un acteur politique important depuis l’indépendance du pays, notamment à travers de nombreux coups d’État. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Bubacar Turé : L’armée est toujours intervenue dans les questions politiques, depuis l’indépendance et jusqu’à aujourd’hui. L’actuel chef d’état-major s’est mis au service du pouvoir. La semaine passée, il a organisé un événement qui nous a beaucoup surpris : il a présenté publiquement, devant des notables balantes [la communauté majoritaire dans l’armée], certains des accusés d’une supposée tentative de coup d’État le mois dernier10, dans une sorte de procès populaire, sans procédure judiciaire, sans droit à la défense et sans présomption d’innocence. Ils ont été forcés de faire des aveux devant les chefs traditionnels. On a dénoncé cette manœuvre d’ingérence dans un système judiciaire prenant la forme d’une mise en scène qui viole la dignité humaine. Parce que s’il y a une vraie tentative de coup d’État, la justice doit mener une enquête, qui doit rester secrète. On ne doit pas mettre en scène cette forme de justice populaire qui viole les droits des accusés. C’est une ingérence inacceptable de l’armée dans le judiciaire, car ce n’est pas une affaire entre militaires mais une affaire judiciaire. Le chef d’état-major a organisé cela pour plaire au président.

Tangi Bihan : Que pensez-vous de la situation de l’amiral Bubo Na Tchuto, soupçonné d’être impliqué dans la tentative de coup d’État de 2022 ?

Bubacar Turé : Le tribunal militaire a ordonné plusieurs fois sa libération mais il n’a été relâché que début octobre. Sa détention était illégale et, quatre ans plus tard, il n’a toujours pas été jugé. L’an passé, la justice militaire a exigé sa libération ainsi que celle de toutes les autres personnes détenues dans le cadre de cette affaire, mais le pouvoir politique et la hiérarchie militaire ont refusé d’exécuter cette décision. Trois juges du tribunal militaire ont même été brièvement placés en détention, en juillet 2024, à cause du verdict qu’ils avaient rendu. Ce pouvoir est en train de détruire l’État de droit. C’est inacceptable.

Tangi Bihan : L’ancien chef de la garde présidentielle, Tcherno Bari alias « Tcherninho », est détenu à l’état-major de l’armée depuis juin11, tandis que son frère a été assassiné. Que savez-vous de cette affaire ?

Bubacar Turé : L’affaire Tcherninho est mystérieuse, car rien n’a encore été révélé publiquement. On sait que Tcherninho et plusieurs de ses proches des services de sécurité ont été arrêtés, mais on n’en sait pas plus. Après cinq mois de détention, ils n’ont pas été présentés à des magistrats, ni au ministère public, ni à la justice militaire. La LGDH a vainement demandé au chef d’état-major d’ordonner leur libération. Jusqu’à aujourd’hui, ces gens sont dans des conditions de détention inhumaines. Certains ont même été hospitalisés.

Tangi Bihan : Que pensez-vous du silence de la communauté internationale sur la situation en Guinée-Bissau ?

Bubacar Turé : Cela m’inquiète. À toutes ces attaques contre la démocratie, ces enlèvements, ces morts, la communauté internationale – que ce soit l’ONU, la Cedeao, l’Union européenne, l’Union africaine ou la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) – répond toujours par le silence alors que les valeurs qu’elle défende sont violées par le pouvoir de notre pays.

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1Voir le communiqué du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme ici..

2La version en vigueur date de 1996.

3João Bernardo Vieira a été président de 1984 à 1999, puis de 2005 à son assassinat en 2009.

4En août 2020 et en février 2022, voir le communiqué de Reporters sans frontières (RSF) ici.

5Voir le communiqué du Committee to Protect Journalists ici.

6Voir le communiqué de RSF ici.

7Voir le communiqué de RSF ici.

8Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’homme, octobre 2024, lire ici.

9Voir ici le communiqué de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), avril 2025.

10L’armée bissau-guinéenne a annoncé le 31 octobre avoir déjoué une tentative de «  subversion de l’ordre constitutionnel  », à lire ici.

11Voir l’enquête de Global Initiative Against Transnational Organized Crime, 29 août 2025, ici.

12Voir le communiqué du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme ici..

13La version en vigueur date de 1996.

14João Bernardo Vieira a été président de 1984 à 1999, puis de 2005 à son assassinat en 2009.

15En août 2020 et en février 2022, voir le communiqué de Reporters sans frontières (RSF) ici.

16Voir le communiqué du Committee to Protect Journalists ici.

17Voir le communiqué de RSF ici.

18Voir le communiqué de RSF ici.

19Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’homme, octobre 2024, lire ici.

20Voir ici le communiqué de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), avril 2025.

21L’armée bissau-guinéenne a annoncé le 31 octobre avoir déjoué une tentative de «  subversion de l’ordre constitutionnel  », à lire ici.

22Voir l’enquête de Global Initiative Against Transnational Organized Crime, 29 août 2025, ici.