
Norman Ajari est philosophe, aujourd’hui enseignant à l’université d’Edimbourg. À 38 ans, l’œuvre de ce franco-étatsunien connaît un succès grandissant. Son Manifeste afro-décolonial (Seuil, 2024) a été traduit en anglais et publié aux États-Unis en mai. Avec deux autres livres, Noirceur, race, genre, classe et pessimisme dans la pensée africaine-américaine au XXIe siècle (Éditions Divergences, 2022), et La Dignité ou la mort, éthique et politique de la race (La Découverte, 2019), mais aussi de nombreuses interventions publiques, il incarne une pensée militante et radicale qui s’exprime en français. « Avec d’autres », dit-il lui-même, en citant les intellectuelles Elsa Dorlin et Nadia-Yala Kisukidi en exemple, il pense la philosophie depuis une histoire noire et africaine.
En conclusion de son ouvrage Noirceur, il propose de jeter les bases de ce qu’il appelle un « Communisme Noir », un projet « fondé sur la dignité noire, à partir des histoires, expériences et philosophies des Africains et afro-descendants, afin de se tenir au plus près de leurs intérêts ».
Fin connaisseur des dynamiques intellectuelles étatsuniennes et de l’histoire politique panafricaine, piochant des éléments de réflexion jusque dans le rap français ou la littérature de science-fiction, Norman Ajari se fait aussi le passeur de ce qu’il appelle « la tradition radicale noire ». Quitte à attirer, parfois, des critiques sur certaines de ses positions, notamment sur l’afroféminisme
« Le racisme ne prendra pas fin en gagnant les cœurs des Blancs »
Jules Crétois : Frantz Fanon connaît un regain de popularité avec la parution de plusieurs livres et la production de plusieurs films ces dernières années. Votre thèse de 2014 portait sur Frantz Fanon. Pourquoi être allé vers lui à l’époque ?
Norman Ajari : Je cherchais un sujet pour ma thèse et je tournais autour du sujet très large de la déshumanisation raciale. Je suis alors à l’université de Toulouse. Matthieu Renault, de formation philosophique lui aussi, vient d’y soutenir sa thèse sur Frantz Fanon. Pour ma part, les textes de Fanon m’ont bouleversé. Je me dis donc que travailler sur le texte fanonien, comme l’avait fait Matthieu Renault, alors que la tendance était plutôt à s’intéresser à sa biographie, était une bonne idée. La multiplication d’approches et de points de vue permet de remettre à l’ordre du jour sa pensée, que je crois essentielle.
Je précise que tout mon attrait pour Fanon ne me fait pas sentir d’affinité avec lui. Lui a mis sa vie dans la balance. Moi non. Je me reconnais sans doute plus dans la figure d’Aimé Césaire. Les deux partagent, je crois, quelque chose qui me parle : établir un propos en tant qu’intellectuel noir, à partir de la réalité du racisme, impose la polémique. Fanon a plus ou moins commencé en polémiquant avec Jean-Paul Sartre. De la même manière, Césaire a claqué la porte du Parti communiste français en 1956 avec fracas, l’accusant de continuer à porter un discours de type colonial.
Jules Crétois : Vous vous affiliez plus ou moins à un mouvement appelé « afropessimisme ». Pour beaucoup de monde, l’afropessimisme renvoie au sujet du développement de l’Afrique. Mais sous votre plume, il s’agit de tout autre chose. Pouvez-vous nous donner une idée de ce que cela désigne ?

Norman Ajari : L’afropessimisme est un courant de pensée contemporain assez important aux États-Unis, qui n’a rien à voir avec la théorie plus ou moins raciste qui prétend expliquer les raisons d’un blocage du développement en Afrique. Beaucoup de choses se disent dans ce vaste mouvement. Une idée importante, c’est que le racisme ne pourra pas prendre fin en gagnant les cœurs des Blancs. On ne pourra pas convertir à l’amour les têtes une par une. On ne peut pas parier sur un changement des consciences qui serait le sens inéluctable de l’Histoire.
Une autre idée importante portée au sein de l’afropessimisme, qu’on trouve déjà chez Frantz Fanon, est celle-ci : chercher de la reconnaissance auprès des colonisateurs, c’est les accepter comme modèles d’humanité. C’est perpétuer l’infériorisation des Noirs. Regardez d’ailleurs comment le libéralisme blanc tâche de raconter le mouvement des droits civiques aux États-Unis comme sa propre victoire, la preuve de sa propre bonté et sa capacité à se réformer !
Jules Crétois : L’afropessimisme prône donc une rupture radicale ?
Norman Ajari : C’en est ma lecture en tout cas. Dans un livre, je cite cette phrase, très en vogue chez les afropessimistes, issue du Cahier d’un retour au pays natal [publié en 1947], d’Aimé Césaire, et citée par Frantz Fanon dans Peau noire, masques blancs : « La seule chose au monde qu’il vaille la peine de commencer : la Fin du monde parbleu ! » C’est un engagement à penser la constitution d’un pouvoir noir à même d’être en mesure d’assurer l’émancipation.
« Avec la négrophobie, le reste du monde se découvre supérieur »
Jules Crétois : La négrophobie, comme d’autres racismes, est encore largement expliquée ou analysée à l’aune de rapports économiques. Mais selon vous, le moment de la traite et du commerce triangulaire ne suffisent pas à expliquer cette pensée raciste ?
Norman Ajari : L’argument est connu : il a été posé dans les années 1940 par l’intellectuel marxiste et homme politique trinidadien Eric Williams. Selon lui, l’esclavage ne naît pas du racisme, mais le racisme de l’esclavage. Une chose est certaine : l’impérialisme, la traite et la colonisation ont figé, étendu, rendu durables des représentations négrophobes. Mais il reste des questions. Durant la traite, tout un tas de violences et d’humiliations ne reposaient sur aucune rationalité économique. Elles n’avaient pas d’autre but que la déshumanisation.
Et puis, pourquoi les pauvres Irlandais, déjà asservis de mille manières, ou d’autres encore, n’ont pas été réduits à l’état d’esclavage ? Et là, des penseurs avancent des arguments dont on peut même craindre qu’ils alimentent des formes de négrophobie : les Noirs étaient plus résistants, plus endurants… Hors ils n’étaient plus endurants que parce qu’ils subissaient plus de violences, voilà tout !
Je ne suis pas historien, je ne sais pas quand est née la négrophobie, et ça n’est pas mon travail que de chercher cela. Mais je sais que dès l’Antiquité, on trouve des discours mélioratifs à propos de l’Afrique et de ses philosophes, comme on peut déjà lire chez Thucydide des descriptions des Africains subsahariens comme des géants difformes1.
Jules Crétois : Et aujourd’hui, vous pensez que la négrophobie conserve des particularités ?
Norman Ajari : C’est aussi un point de discussion de l’afropessimisme, qui rejoint des idées présentes chez Fanon : comprendre la manière dont la souffrance noire ne peut pas être détachée d’un plaisir de domination de la part des autres. Je crois en effet que pour comprendre la négrophobie, il faut explorer des pistes plus spéculatives, comme l’économie libidinale, c’est-à-dire l’économie du désir.
Avec la négrophobie, le reste du monde s’est découvert supérieur dans l’humanité. Plus humain. Voilà un gain qui mérite qu’on s’attarde sur ce qu’il représente. Voilà le trésor, pas si abstrait que cela, que représente la négrophobie. De nos jours encore, les effets de cette déshumanisation, de cette manière de pouvoir se déclarer supérieur, sont puissants. Il suffit de penser à ce qui s’est passé en Tunisie avec le président Kaïs Saïed. Au beau milieu de la déconfiture politique, il adopte une diatribe négrophobe. Il sait que cela prendra.
« Cette histoire s’est aussi écrite sous le coup de la répression »
Jules Crétois : À vous lire, il existe une « ontologie noire ». Mais un noir, étatsunien, sénégalais, ou français, ont-ils vraiment un fonds commun ?
Norman Ajari : Ce qu’ils partagent essentiellement, c’est que leur humanité a été niée par l’intégralité des arts et des sciences dominantes. L’ontologie noire c’est ça : le Noir comme négation de l’humanité par le reste du monde. Alors évidemment, tous les Noirs ne partagent pas des cultures ou des pensées similaires. Mais tout ce qu’ils produisent en résistance forme des points de convergence. C’est un mouvement parfois tout à fait conscient, d’ailleurs : c’est le principe même par exemple du mouvement de la négritude ou du panafricanisme, qui ne nient pas les différences mais cherchent de la puissance collective et donc du liant.
Jules Crétois : Vous utilisez aussi le terme de « philosophie africana ». D’où vient-il ?
Norman Ajari : Je reprends la formule au philosophe africain-étatsunien contemporain Lucius Outlaw. Selon lui, la « philosophie africana » part de la question de l’être noir. Pour la définir, il faut assembler des écrits, des pratiques et des discours élaborés en Afrique et dans la diaspora. Ses traces sont parfois underground : elles sont à chercher dans les Églises noires, dans les lectures faites de l’islam par des intellectuels noirs, jusque dans des pratiques vaudous et dans la musique… Cette histoire s’est aussi écrite dans le secret, dans la nuit, sous le coup de la répression dans le cadre de l’économie de la traite. J’ai écrit que la conscience noire est conscience d’une conscience : se connaître soi-même, chérir et mobiliser une longue tradition de résistance.
Jules Crétois : La philosophie africaine ne méconnaît pas le reste de la philosophie mondiale ?
Norman Ajari : Pas du tout. Contrairement à la philosophie européenne, qui, le plus souvent, n’a aucun intérêt pour les pensées africaines, il lui faut bien connaître la pensée européenne, ne serait-ce que pour la critiquer, puisque c’est là que l’infériorisation des Noirs a été échafaudée et légitimée. Et à lire les philosophes africains du XXe siècle, on voit bien leur maîtrise de tout un corpus européen.
« La discussion philosophique africaine est très politique »
Jules Crétois : Vous expliquez aussi que les intellectuels africains du XXe siècle ont beaucoup réfléchi à ce qu’était la philosophie même.
Norman Ajari : En effet. Penser philosophiquement à partir de l’Afrique et de la condition noire a vite suscité une question : celle des frontières entre le philosophique et le non-philosophique. En Afrique, au XXe siècle, elle a engagé de grands noms autour du concept d’ethnophilosophie. Derrière ce mot se rangeaient ceux qui prétendaient déceler des visions du monde partagées à travers le continent africain et pouvant être qualifiées de philosophies dans les langues africaines et dans différentes traditions. Cette vision imprègne la négritude telle que proposée par le Sénégalais Léopold Sédar Senghor. Le fameux philosophe béninois Paulin Hountondji a mené la charge contre cette idée. Selon lui, l’idée d’une harmonie intellectuelle entre langues africaines est un unanimisme réducteur. Mais ce qui est intéressant, ce n’est pas tant l’opposition autour de la réalité ou non d’une ethnophilosophie. C’est ce que le sujet a suscité comme débats : le besoin de rétablir une humanité niée en se tournant vers l’anthropologie philosophique comme philosophie première, le poids des catégories européennes de pensée, chacun s’accusant de philosopher à partir de ces dernières… Surtout, quand on regarde de près ces discussions, on constate que la discussion philosophique africaine est très politique.
Jules Crétois : D’ailleurs, vous citez dans vos livres beaucoup de noms qui sont autant des penseurs que des dirigeants politiques.
Norman Ajari : Oui. À propos d’ethnophilosophie, par exemple, le premier intellectuel à employer le terme n’est autre que le dirigeant ghanéen Kwame Nkrumah2. Nkrumah est un intellectuel très solide, qui a des vues très précises sur la philosophie quand il affirme par exemple, avant Pierre Bourdieu, qu’elle est une activité sociale, qu’on ne peut la détacher de son contexte de production. Il avait un projet de thèse qu’il a abandonné, appelé à d’autres fonctions plus concrètement politiques. On peut aussi penser aux présidents sénégalais et tanzanien, Léopold Sédar Senghor et Julius Nyerere. Engagés dans l’édification d’un socialisme africain, ils ont réfléchi aux relations entre marxisme et traditions noires. Aux possibilités de fonder des régimes autour d’un communalisme traditionnel sans abandonner la possibilité de réformer des structures anciennes qui ne seraient pas adaptées aux enjeux… Pour ces personnes, activité intellectuelle, pensée et militantisme étaient assez indissociables. Cela est valable pour des figures de la diaspora, avec des noms comme celui de la militante africaine-étatsunienne du Black Panther Party Angela Davis.
« Les sociétés en Afrique ont été stratifiées par le colonialisme »
Jules Crétois : Mais les expériences de socialisme africain ne se sont pas toutes conclues de la manière la plus heureuse ?
Norman Ajari : Absolument. Il ne s’agit pas de ne pas établir une critique des régimes ghanéens, tanzaniens, ni même de l’exercice du pouvoir senghorien, qui reste entaché du soupçon de maintien d’une relation néocoloniale avec la France. On peut regarder là où ces projets ont échoué : le parti unique, le délaissement du thème panafricain au profit d’un nationalisme parfois chauvin, le fait d’avoir sous-estimé à quel point les sociétés africaines avaient été stratifiées en classes sociales par le colonialisme, l’indulgence avec une bourgeoisie vorace3…
Il ne faut pas oublier, non plus, à quel point les volontés d’émancipation en Afrique ont été violemment combattu… À quel point on a tâché de les empêcher d’exister. Il n’empêche : il faut faire mieux. Pour ma part, je crois que le projet panafricain reste un défi, le principal défi. Sans unité africaine, il n’y aura pas de grands changements positifs.
Je ne lis pas juste des gens avec qui je suis d’accord. Il n’y a pas si longtemps, j’ai lu l’intellectuelle martiniquaise, proche de la négritude, Paulette Nardal. Elle connait un regain de popularité étonnant chez certaines féministes, alors même qu’elle est terriblement conservatrice. On peut le dire : Paulette Nardal, c’est de droite. Et je ne crois pas l’être… Mais on ne va pas la dissimuler ! C’est aussi notre histoire, notre héritage. Il faut aussi embrasser la conflictualité politique.
Jules Crétois : Vous parlez du communalisme, or selon vous, il y a un « communalisme africain » qui s’impose comme une piste de réflexion politique importante. D’où tirez-vous cette idée ?
Norman Ajari : Au milieu du débat à propos de l’ethnophilosophie intervient le philosophe et théologien camerounais Fabien Eboussi Boulaga. Pour lui, il faut concevoir de manière politique les traditions, et non pas juste les accepter un peu béatement comme modèles finis et parfaits. Il faut les transformer en projet intellectuel. Se situant à distance des thèses des uns et des autres, il étudie ce que recèle le mot bantou « Muntu », « être humain ». Il y voit une définition de l’être comme un être relationnel. Dans le Muntu, il voit une conception africaine de la dignité. À la différence de la manière dont elle a été pensée en Europe, la dignité serait ici quelque chose de communautaire et non d’individuel. La dignité de l’individu résiderait dans son rapport aux autres.
Cette idée, comme ce retour aux langues bantoues, est reprise par l’archevêque anglican sud-africain Desmond Tutu quand il met l’ubuntu au cœur de sa théologie de la libération. Cette manière d’envisager le concept de dignité que Tutu propose, et que le pouvoir a tâché d’appliquer en Afrique du Sud lors de l’établissement de la commission Vérité et Réconciliation dans les années 1990 pour mettre un terme au régime d’apartheid, je propose de l’appeler un humanisme communaliste africain. Je crois qu’on en trouve des pistes chez Kwame Nkrumah, mais même déjà dans la charte du Mandé, qui date du XIIIe siècle. C’est un tout, bien sûr traversé par différentes expressions, un peu comme l’individualisme libéral en Europe.
« Il y a lieu de discuter des analyses sur les oppressions »
Jules Crétois : Il y a un sujet qui a traversé la discussion intellectuelle en Afrique et qui continue de sous-tendre bien des débats : le sujet de la « colonisabilité », pour reprendre le mot notamment du penseur algérien Malek Bennabi. Vous avez rencontré ce sujet en étudiant les pensées et les mouvements noirs ?
Norman Ajari : On la retrouve en effet en débat, notamment via le Camerounais Marcien Towa, qui écrit dans les années 1960-1970. D’inspiration marxiste, marqué par le rattrapage industriel soviétique, il développe un peu cette idée selon laquelle les pensées traditionnelles africaines n’ont pas permis le face-à-face avec le monde colonial européen, très marqué selon lui par une approche matérialiste. Il s’oppose donc à ceux qui cherchent à sauvegarder des idéologies traditionnelles qui, selon lui, auraient participé à la défaite de l’Afrique. Il prône une rupture philosophique, une approche qu’il nomme révolutionnaire, pour se rapprocher d’un rationalisme qu’il identifie comme une clé du développement. Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet qui a tant fait parlé. Mais il faut noter qu’il ne s’agit pas chez Marcien Towa d’une haine de soi, qui, dans d’autres domaines et d’autres contextes, a existé et existe encore. Cette haine de soi qui est par exemple dénoncée dans le livre de la féministe Awa Thiam, La Parole aux négresses [Divergences, 1978], qui s’attaque déjà à ce fléau toujours persistant de la dépigmentation.
Jules Crétois : Ces dernières années, à la faveur du concept d’intersectionnalité, il a beaucoup été question du racisme subi par les femmes. Or, dans votre livre Noirceur, il est question de la manière dont le racisme s’abat sur les hommes noirs...
Norman Ajari : La négrophobie vise les femmes et les hommes. Mais, en effet, je crois qu’il faut souligner que le racisme que subissent les hommes ne présente pas moins de particularités que celui qui touche les femmes. On sait que très largement, les lynchages aux États-Unis ont souvent concerné des hommes. On voit aussi aujourd’hui comment la violence policière ou le système carcéral s’abattent encore largement sur de jeunes hommes.
Jules Crétois : Et l’afropessimisme, aux États-Unis, porte parfois la contradiction à des auteurs et autrices qui se réclament de l’intersectionnalité ?
Norman Ajari : Oui, il y a des débats, par exemple autour des propositions de la célèbre autrice Gloria Jean Watkins « bell hooks ». Cette dernière, comme d’autres auteurs et autrices récemment, a des mots très durs à l’égard du mouvement nationaliste noir du XXe siècle, l’accusant d’être fondamentalement misogyne, au risque de nourrir la caricature de l’homme noir phallocrate. Mais elle est bien moins encline à voir la manière dont bien des militantes des droits des femmes, hier et aujourd’hui, aux États-Unis et ailleurs, ont embrassé les politiques coloniales ou raciales visant les Noirs, les musulmans… Il y a lieu de discuter des analyses sur les oppressions et leurs rapports entre elles, et des alliances politiques les plus opportunes. Les avis divergent, et il faut l’assumer.
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1Lire à ce propos Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture : de l’Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique noire d’aujourd’hui, 1954.
2Voir par exemple Disentangling Consciencism : Essays on Kwame Nkrumah’s Philosophy (African Philosophy : Critical Perspectives and Global Dialogue), Lexington Books, 6 décembre 2016.
3Lire Issa G. Shivja, Tanzania : The Silent Class Struggle, Zenith, janvier 1971.